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Le gouvernement italien ouvre une enquête sur l'actionnaire chinois de Pirelli
information fournie par Boursorama avec AFP 07/11/2024 à 08:07

( AFP / MIGUEL MEDINA )

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Le gouvernement italien a ouvert une enquête sur le premier actionnaire de Pirelli, le conglomérat public chinois Sinochem, pour "violation possible" d'un décret pris en 2023 visant à réduire ses pouvoirs au sein du groupe, a annoncé mercredi le géant des pneumatiques.

Rome a ainsi eu recours au "golden power", qui lui confère des pouvoirs spéciaux dans des secteurs considérés comme stratégiques pour le pays.

Le gouvernement nationaliste de Giorgia Meloni avait adopté en juin 2023 un décret visant à limiter l'emprise de Sinochem sur Pirelli et à garantir son indépendance, sans toutefois le forcer à vendre sa part de 37%.

L'actionnaire chinois a ainsi été prié de "garantir à Pirelli une pleine autonomie dans la gestion des relations avec les clients et les fournisseurs" et de faire en sorte que la société italienne "ne soit pas soumise aux instructions du groupe Sinochem".

L'enquête, qui durera 120 jours, "concerne la violation potentielle des mesures visant à garantir l'absence de liens organisationnels et fonctionnels" entre Pirelli et son actionnaire chinois, précise le groupe italien dans un communiqué.

Dans un message transmis à Pirelli, Sinochem a assuré "avoir toujours respecté les mesures du décret" et s'est déclaré confiant quant à la possibilité de "clarifier sa position" au cours de la procédure administrative.

Pirelli était passé en 2015 sous pavillon chinois à l'issue d'une transaction évaluant l'entreprise à 7,1 milliards d'euros, qui avait suscité en Italie de fortes inquiétudes sur l'indépendance du groupe milanais.

Sinochem est lié par un pacte au deuxième investisseur, la holding Camfin de Marco Tronchetti Provera, ancien PDG de Pirelli dont il est désormais le vice-président exécutif.

Après l'intervention du gouvernement de Giorgia Meloni, Camfim a progressivement augmenté sa participation et détient désormais 25,7% du capital de Pirelli.

Un autre actionaire chinois, Silk Road Fund, un fonds contrôlé par Pékin, avait cédé en mai dernier la totalité de sa part de 9%.

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2 commentaires

  • 07 novembre 09:28

    Feraient ils comme les américains , cad , pilleraient ils les brevets des entreprises ????


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